samedi 7 janvier 2012

France: Bilan de l'année 2011

Bilan global de l'année 2011

Après une année 2010 particulièrement fraîche en France métropolitaine (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 se révèle être l’année la plus chaude que l’Hexagone ait connue depuis 1900. Avec une température moyenne annuelle dépassant de 1,5 °C la normale*, l’année 2011 détrône ainsi l’année 2003 qui détenait le précédent record** avec un écart de température de +1,3 °C. Le printemps et l’automne remarquablement chauds ont largement contribué à faire de l’année 2011 une année exceptionnellement chaude. En effet, le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds** et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds**.
Par ailleurs, tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale*, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3°C à la normale*, a été le mois de juillet le plus frais de ces trente dernières années.

 
A la faveur d'un printemps exceptionnellement sec (le plus sec depuis au moins 1959), mais aussi d'un automne bien sec, 2011 compte parmi les années les plus sèches que la France ait connues au cours des cinquante dernières années. Cumulée sur l’ensemble du pays, la quantité d’eau recueillie en 2011 se situe sensiblement en-dessous de la normale* annuelle avec un cumul de pluie déficitaire d’environ 17%. Par ailleurs, ce diagnostic global masque certaines disparités géographiques. En effet, si les précipitations ont été très inférieures à la normale sur la quasi-totalité du pays (en particulier sur le quart Sud-Ouest de la France où les déficits atteignent 40%), les régions méditerranéennes ont recueilli une quantité d'eau proche ou supérieure à la normale*. Ces régions ont ainsi connu plusieurs épisodes méditerranéens de fortes précipitations en mars, octobre et novembre 2011.

Grâce à des conditions printanières exceptionnelles mais aussi à l'automne très ensoleillé, les durées d’ensoleillement cumulées sur l’année s'avèrent sensiblement supérieures à la moyenne*** sur la majeure partie de l’Hexagone, avec toutefois un ensoleillement moins remarquable sur les régions méditerranéennes.

Plusieurs événements météorologiques remarquables ont jalonné cette année 2011 : le printemps exceptionnellement chaud et sec, un mois de juillet remarquablement frais et pluvieux, un épisode de chaleur remarquable fin septembre début octobre, des épisodes méditerranéens de fortes pluies à l'automne entraînant de graves inondations dans le Sud-Est de la France et une importante tempête hivernale à la mi-décembre.


 


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L’année 2011 mois par mois

Janvier

A l’exception d’une période de grande douceur qui s'est invitée entre le 6 et le 18, les températures sont restées bien en-deçà des valeurs de saison. Moyennées sur l’ensemble du mois, elles sont finalement proches des normales sur la quasi-totalité du pays, légèrement supérieures à la normale de la Picardie au Nord-Est et en Île-de-France. L'anomalie mensuelle à l'échelle de la France est égale à +0,3 °C.
Les cumuls de précipitations ont généralement montré un déficit, tout particulièrement sur le Sud-Ouest, l'Auvergne ainsi que des Alpes à l'est de la Provence. L'est du Bassin parisien, le Roussillon, le nord et le sud-est de la Corse ont enregistré des valeurs supérieures à la normale mensuelle.
Les durées d'insolation ont été sensiblement inférieures à la moyenne du Nord-Pas-de-Calais jusqu’à la région Centre. Des déficits d’ensoleillement plus légers ont concerné la Corse, l’est de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que le piémont Pyrénéen. L’insolation a été plutôt excédentaire sur le Sud-Ouest, le nord de Rhône-Alpes et le sud de la Bretagne.

Février


Les températures moyennes mensuelles ont été quasiment partout supérieures aux normales. L’anomalie a dépassé 2 °C de la Bretagne au Nord, sur les Cévennes et les Alpes. La moyenne mensuelle des températures dépasse la normale de 1,2 °C.
Les cumuls des précipitations ont été déficitaires sur la quasi-totalité du pays, tout particulièrement sur le Nord-Est, le Languedoc et les Alpes où, par endroits, ils ont peiné à atteindre 20 % de la valeur normale. Toutefois, des excédents atteignant une fois et demie à deux fois la normale ont été enregistrés sur la Côte d’Azur. Le piémont Pyrénéen ainsi que la pointe de la Bretagne ont également enregistré des cumuls de précipitations sensiblement supérieurs à la normale.
La durée d’insolation a été inférieure à la moyenne sur la quasi-totalité de l’Hexagone, les déficits les plus marqués concernant la moitié nord du pays où l’on a enregistré parfois à peine plus de la moitié de la moyenne mensuelle d’ensoleillement. Les durées d’insolation ont été plus proches de la moyenne de l'Aquitaine aux Alpes et ont affiché des valeurs excédentaires sur la façade orientale de la Corse.


Mars


Le mois de mars a été globalement chaud avec une température moyenne sur la France supérieure de 1,2 °C à la normale. Si les températures ont été plutôt plus proches des normales dans le Sud-Est, elles ont plus largement dépassé ces dernières dans le Nord-Est.
Les précipitations ont été fortement déficitaires sur une grande partie du pays : les quantités d’eau recueillies ont représenté moins de 30 % de la normale sur le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Lorraine, la Bretagne et le Centre. Inversement, les régions méditerranéennes ont connu des pluies abondantes, largement supérieures aux normales. Globalement sur la France, la quantité d’eau recueillie ne représente que 76 % de la normale mensuelle.
L’ensoleillement a été très généreux sur le tiers nord du pays, en particulier sur les régions proches de la frontière Belge où des records mensuels ont été battus. Sur l’extrême sud, les durées d’insolation ont été légèrement déficitaires.


Avril


Avril 2011 a été exceptionnellement chaud : avec une température moyennée sur la France supérieure de 4,0 °C à la normale, il se positionne au second rang des mois d’avril les plus chauds depuis 1900, derrière 2007 (+4,3 °C) et loin devant 1945 (+2.8 °C). Les températures quotidiennes se sont maintenues autour de valeurs bien supérieures à la normale tout au long du mois. Entre le 6 et le 11, elles ont même atteint des valeurs sans égal depuis 1947 pour une première quinzaine d’avril. Plusieurs records mensuels de température maximale quotidienne ont été battus dans la moitié sud de la France ainsi que dans les Alpes et localement en Bretagne.
Ce mois d’avril est aussi exceptionnel par sa faible pluviométrie, généralisée sur le pays : la quantité d’eau recueillie sur la France, ne représente que 29 % de la normale ce qui positionne ce mois d’avril parmi les plus secs des cinquante dernières années, avec ceux de 1984 et 1982.
L’ensoleillement en avril a été remarquable. Sur la quasi-totalité du pays à l’exception de l’extrême sud, les durées d’ensoleillement ont été plus d’une fois et demie supérieures à la moyenne. Dans certaines villes, notamment en Rhône-Alpes, les records mensuels ont été battus.


Mai


Les conditions du mois de mai sont restées assez semblables à celles d’avril. Les températures ont été largement  supérieures aux normales notamment dans la moitié sud du pays. La moyenne mensuelle sur la France dépasse de 2,4 °C la normale, ce qui situe mai 2011 au premier rang des mois de mai les plus chauds depuis le début du XXème siècle, devant mai 1999 (+2,3 °C) et mai 1989 (+2,2 °C).
Les pluies ont été extrêmement faibles en mai sur l’ensemble du territoire : la quantité d’eau recueillie en France représente environ 37 % de la normale mensuelle. Ce mois de mai est le plus sec des cinquante dernières années.
L’ensoleillement a été exceptionnel : les durées d’ensoleillement ont été partout nettement excédentaires. Dans la moitié nord du pays, elles ont été presque une fois et demie supérieures aux moyennes. Mai 2011 se situe parmi les mois de mai les plus ensoleillés des vingt dernières années.


Juin


Les températures ont été relativement chaudes en juin, particulièrement en fin de mois marqué par un bref épisode de fortes chaleurs. Moyennée sur la France, la température dépasse la normale mensuelle de 1,0 °C.
Le temps souvent orageux s’est accompagné de pluies disparates mais parfois importantes, notamment sur le tiers nord du pays ainsi que sur les régions méditerranéennes. A l’inverse, les pluies ont été globalement déficitaires sur l’Aquitaine, l’Auvergne, la Bourgogne, le Limousin et sur Midi-Pyrénées. A l’échelle de la France, la quantité totale d’eau recueillie au cours du mois est proche de la normale.
L’ensoleillement a été proche de la moyenne sur la plupart des régions mais plutôt déficitaire sur le nord-est du pays.


Juillet


Avec une température moyennée sur la France inférieure à la normale de 1,3 °C, ce mois de juillet 2011 est le plus frais des trois dernières décennies, devant juillet 2000 et juillet 1993 (-1,2 °C). Il faut remonter à 1981 pour trouver un mois de juillet sensiblement plus froid, avec une température inférieure de 1,5 °C à la normale.
Le mois a été très pluvieux sur la quasi-totalité du territoire. La quantité totale d’eau recueillie sur la France représente plus d’une fois et demie le cumul moyen de référence. Mais, sur de nombreuses régions, ce sont des cumuls plus de deux fois supérieurs à la normale qui ont été relevés. Seuls, la Bretagne, la Haute-Normandie, la Picardie et le nord de Champagne-Ardenne et de la Lorraine ont connu des précipitations plus conformes à la normale voire localement inférieures. Ce mois de juillet pluvieux se positionne parmi les plus humides de la période 1959 à nos jours.
Du fait de la prédominance d’un temps perturbé, l’ensoleillement du mois de juillet a été déficitaire sur une grande partie du pays. Seuls, l’ouest de la France, la région Provence-Alpes-Côte-D’azur et la Corse ont connu un ensoleillement relativement proche de la moyenne.


Août


Les températures moyennes mensuelles ont été le plus souvent légèrement inférieures à la normale sur le Nord-Ouest de l’Hexagone, et supérieures à la normale du Sud-Ouest jusqu’aux Alpes. Moyennée sur l’ensemble du pays, la température de ce mois d’août est supérieure à la normale de 0,5 °C. Mais ce constat est principalement dû à l’épisode de forte chaleur qui a touché le pays du 20 au 23 août, les températures ayant été plus conformes à la normale le reste du temps.
Les précipitations ont été très contrastées selon les régions. Largement excédentaires sur la moitié nord du pays avec notamment des cumuls deux à trois fois supérieurs à la normale sur le Nord-Ouest, elles ont été à l’inverse nettement déficitaires sur l’extrême sud. En Corse, qui n’a pratiquement pas connu de pluie, ce mois d’août est le plus sec des quarante dernières années alors qu’il est en Haute-Normandie le plus humide de cette même période. Globalement sur l’ensemble du pays, la quantité totale d’eau recueillie est excédentaire de plus de 25 %.
L’ensoleillement a été supérieur à la moyenne sur le Sud-Est, proche de celle-ci de l’Aquitaine à l’Alsace, mais nettement déficitaire plus au nord.


Septembre

Le mois de septembre a été particulièrement chaud : moyennée sur la France et l’ensemble du mois, la température a dépassé la normale de 2,1 °C. Toutefois, ces écarts de températures ont été relativement plus faibles sur la Bretagne et un peu plus marqués sur le Sud-Ouest.
Avec un déficit global à l’échelle du pays supérieur à 40 %, septembre 2011 s’inscrit parmi les mois de septembre remarquablement secs, sans être pour autant exceptionnel. Seules, la Haute-Normandie, la Picardie et certaines zones proches des Pyrénées ont connu des précipitations supérieures à la normale.
Si l’ensoleillement a été proche de la moyenne sur la Bretagne, il a été excédentaire partout ailleurs et particulièrement sur le Nord-Est.


Octobre

Le début du mois d’octobre a été exceptionnellement chaud avec des températures dépassant parfois 30 °C sur l’ouest et le sud du pays. Ces températures constituent pour certaines villes des records pour un mois d’octobre. Moyennée sur la France et sur l’ensemble du mois, la température est supérieure à la normale de 1,4 °C.
A l’instar du mois précédent, octobre a été particulièrement sec avec un déficit global à l’échelle du pays de l’ordre de 45 %. Seule, une partie du Languedoc-Roussillon a été copieusement arrosée.
L’ensoleillement a été excédentaire sur l’ensemble du pays, mais tout particulièrement sur le quart sud-ouest du pays où les durées d’ensoleillement ont été plus d’une fois et demie supérieures aux moyennes mensuelles.


Novembre

Les températures du mois de novembre ont été exceptionnellement élevées. Moyennée sur la France, la température mensuelle dépasse la normale de 3.0 °C. Novembre 2011 se situe ainsi au second rang des mois de novembre les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière novembre 1994 (+3,3 °C) et devant novembre 2009 (+2,7 °C).
Les précipitations ont été très contrastées. Elles ont été abondantes sur les Pyrénées et plus encore sur les régions méditerranéennes où les cumuls de pluie ont été souvent trois à quatre fois supérieurs à la normale. Les records pour un mois de novembre y ont d’ailleurs été battus pour de nombreuses communes. A l’inverse, les précipitations ont été extrêmement faibles sur le reste du pays, notamment dans le Nord-Est où les déficits ont été souvent  supérieurs à 70 %.
L’ensoleillement a été lui aussi contrasté. Sensiblement déficitaire sur les régions méditerranéennes, sur l’extrême Nord-Est et sur la Haute-Normandie, il a été nettement plus généreux partout ailleurs.


Décembre

La prédominance d’un flux océanique doux et humide en décembre a favorisé des températures remarquablement élevées sur l’Hexagone. Moyennée sur la France la température mensuelle dépasse de 2.0 °C la normale. Bien que cette valeur soit remarquable, elle se situe loin des records détenus par les mois de décembre 1934 (mois de décembre le plus chaud** avec une anomalie de +2,7 °C) et, plus récemment, de décembre 2000 (second mois de décembre le plus chaud** avec une anomalie de +2,6 °C).
Les précipitations ont été abondantes sur la majeure partie du territoire avec des cumuls de pluie souvent une fois et demie à deux fois supérieurs à la normale. Moyennée sur l’ensemble du pays, la quantité d’eau recueillie en décembre représente un peu plus de 150% de la normale. Toutefois, les régions méditerranéennes se distinguent sensiblement avec des cumuls de précipitations très faibles, le plus souvent inférieurs à 10% de la normale.
L’ensoleillement a été contrasté selon les régions. De l’Aquitaine à l’Alsace, sur la pointe Bretonne et le nord des Alpes, l’ensoleillement a été sensiblement déficitaire. Mais des Pays-de-la-Loire à l’Île-de-France, en Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et sur l’est de la Corse, le soleil s’est montré particulièrement généreux.
Par ailleurs, le mois de décembre 2011 a connu le passage de nombreuses fortes tempêtes sur l’Europe du Nord. L’une d’elle (nommée « Joachim ») a touché la France les 15 et 16 décembre.


L’année 2011 au fil des saisons

Hiver (décembre-janvier-février)
L’hiver 2010-2011 en France métropolitaine s'est révélé plutôt frais, avec une pluviométrie sensiblement déficitaire et un ensoleillement variable.
Les températures moyennes mensuelles ont été très basses en décembre avec une anomalie de -3 °C par rapport à la normale. En janvier, elles ont été très légèrement au-dessus de la normale (+0,3 °C). La douceur a été plus marquée en février avec une température moyenne de 1,2 °C au-dessus de la normale. Sur l'ensemble de l'hiver, la température moyenne sur la France demeure inférieure à la normale avec une anomalie de -0,6 °C.
La pluviométrie observée au cours de cet hiver s'est montrée déficitaire sur la plus grande partie du pays. Les déficits les plus marqués ont été observés des Pyrénées à l’Auvergne et au nord des Alpes avec des cumuls parfois inférieurs à la moitié de la normale, ainsi que de la Bretagne au Nord. A l’inverse, les précipitations ont été supérieures à la normale sur les Cévennes, en Champagne, en Alsace et sur la Côte d’Azur.
L'ensoleillement a présenté un déficit sur un large quart nord-est et sur l'extrême sud-est. Ailleurs, les durées d'insolation ont été plus proches de la moyenne, avec un léger excédent de l'Aquitaine au Massif central.


Printemps (mars-avril-mai)

Le printemps a été marqué cette année par la persistance de conditions anticycloniques sur l’Europe, avec pour conséquence un temps exceptionnellement chaud, sec et ensoleillé.
Avec une température moyennée sur la France supérieure de 2,5 °C à la normale, ce printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds depuis le début du XXème siècle, devant ceux de 2007 (+2,1 °C) et 2003 (+1,8 °C). Ces écarts ont été encore plus marqués pour les températures maximales de l’après-midi (+3,7 °C) que pour les températures minimales de fin de nuit (+1,4 °C).
Le printemps a également été exceptionnel par ses faibles précipitations : la quantité d’eau recueillie sur la France représente environ 46 % du cumul moyen de référence. Ce printemps est le plus sec des cinquante dernières années, devançant les printemps 1976 (54 %) et 1997 (60 %). Quelques nuances régionales apparaissent toutefois : les déficits ont été généralement plus marqués sur le nord et l’ouest du pays tandis que le Languedoc et l’est de la Corse ont connu des précipitations excédentaires.
Ces faibles pluies associées aux températures élevées ont entraîné un assèchement extrêmement précoce des sols superficiels sur la quasi-totalité du pays. A l’exception des régions méditerranéennes, les sols ont connu sur l’ensemble du pays un niveau de sécheresse jamais atteint à la fin du printemps au cours des cinquante dernières années.
L’ensoleillement du printemps a été remarquable notamment dans la moitié nord du pays. Les durées d’ensoleillement y ont été une fois et demie supérieures à la moyenne et constituent pour de nombreuses villes des records sur la période s’étalant de 1991 jusqu’à nos jours. Dans la moitié sud aussi, l’ensoleillement a été excédentaire sans toutefois battre les records mensuels. 


Eté (juin-juillet-août)

Après un printemps exceptionnellement chaud et sec ainsi que remarquablement ensoleillé, les conditions climatiques ont été moins clémentes en France au cours de la période estivale notamment bien arrosée. Le temps a été chaud mais souvent orageux en juin, frais et pluvieux en juillet, légèrement plus chaud que la normale avec des précipitations contrastées selon les régions en août.
Avec une température moyennée sur la France conforme à la normale saisonnière, cet été s’apparente à ceux de 2007 (-0,1 °C) et 2008 (+0,3 °C), mais reste nettement plus frais que les deux derniers étés de 2009 (+1,3 °C) et 2010 (+0 ,9 °C). Quelques nuances régionales apparaissent toutefois, notamment en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire où la température moyenne a été sensiblement plus fraîche que la normale.
Les pluies ont été fréquentes durant l’été. La quantité d’eau recueillie sur l’ensemble du pays est supérieure de presque 30 % à la normale. Cet été 2011, plus humide que ceux des trois dernières années, n’est pas pour autant exceptionnel : l’été 2007 avait ainsi connu des précipitations plus importantes encore. Ce diagnostic global masque par ailleurs des disparités régionales marquées. La moitié nord du pays a connu des pluies abondantes pour la saison et dans le Nord-Ouest, les cumuls de précipitations ont été parfois excédentaires de plus de 50 %. Dans les Bouches-du-Rhône, les quantités d’eau ont même été exceptionnelles dépassant deux fois la normale. Inversement, le quart sud-ouest a connu des pluies proches des moyennes de référence.
L’été 2011 a connu un ensoleillement proche de la moyenne sur le sud de la France, mais déficitaire sur le nord du pays.


Automne (septembre-octobre-novembre)

La France a connu un automne 2011 exceptionnellement chaud, extrêmement sec sur une grande partie du pays et remarquablement ensoleillé.
Moyennée sur l’ensemble de la saison, la température dépasse la normale de 2,1 °C, positionnant l’automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds depuis le début du XXe siècle, derrière 2006 (+2,8 °C) et devant 2009 (+1,5 °C). Ces écarts de température ont été plus marqués sur le Sud-Ouest tandis qu’ils ont été plus faibles sur le Nord-Est.
Les pluies de l’automne ont été très contrastées. Elles ont été nettement excédentaires sur les zones méditerranéennes, mais très largement déficitaires partout ailleurs. Dans l’Ouest, le Sud-Ouest et le Nord-Est, les déficits de précipitations ont été souvent supérieurs à 50 %, parfois même à 60 %.
L’ensoleillement a été excédentaire sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception du sud de la Bretagne qui a connu des valeurs plus conformes aux moyennes. Du Sud-Ouest au Nord-Est, les durées d’insolation ont été généralement supérieures à la moyenne de plus de 30 %.


Evènements météorologiques majeurs de l’année 2011

Printemps exceptionnellement chaud et sec

Sous l’influence persistante de conditions anticycloniques, la France a connu un printemps 2011 exceptionnellement sec et chaud. Sur l’ensemble du printemps, la quantité d’eau recueillie sur la France représente à peine moins de la moitié du cumul moyen de référence*. Ce printemps est le plus sec des cinquante dernières années, devançant les printemps 1976 (54 %) et 1997 (60 %). Quelques nuances régionales apparaissent toutefois: les déficits ont été généralement plus marqués sur le nord et l’ouest du pays tandis que le Languedoc et l’est de la Corse ont connu des précipitations excédentaires.
Avec une température moyennée sur la France supérieure de 2,5 °C à la moyenne de référence*, ce printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds depuis le début du XXème siècle, devant ceux de 2007 (+2,1 °C) et 2003 (+1,8 °C).
Les faibles pluies associées aux températures élevées ont entraîné un assèchement précoce des sols superficiels sur la quasi-totalité du pays. Au 1er juin 2011, les sols connaissaient sur l’ensemble du pays, régions méditerranéennes exceptées, un niveau de sécheresse jamais atteint à la fin du printemps au cours des cinquante dernières années.


 
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Un mois de juillet globalement froid et pluvieux

Si les dix premiers jours de juillet ont été plutôt secs, un temps perturbé a prédominé ensuite. Le mois de juillet 2011 a été très pluvieux sur la quasi-totalité du territoire. La quantité d’eau recueillie sur la France représente un peu plus d’une fois et demie le cumul moyen de référence*. Seules quelques régions ont connu des précipitations plus proches, voire localement inférieures à la normale. C’est notamment le cas du nord de la Lorraine à la Picardie, en Haute-Normandie et en Bretagne. Ce mois de juillet pluvieux se positionne parmi les plus humides de la période 1959 à nos jours, mais reste derrière ceux des années 2000 et 2001 (respectivement 1,9 et 1,8 fois la normale), 1987 et 1977 (1,7 fois la normale).
Avec une température moyennée sur la France inférieure de 1,3 °C à la moyenne de référence*, ce mois de juillet 2011 figure parmi les plus frais des trois dernières décennies, à l’instar de juillet 2000 et juillet 1993 (1,2 °C sous la normale). Il faut toutefois remonter à 1981 pour trouver un mois de juillet sensiblement plus froid, avec une température inférieure de 1,5 °C à la normale.


Chaleur remarquable fin septembre et début octobre

La France a connu un épisode de chaleur remarquable du 25 septembre au 4 octobre 2011. Si les températures minimales de fin de nuit sont restées modérées, les maximales de l’après-midi ont été exceptionnelles, dépassant les normales de plus de 10 °C dans le Nord et l’Ouest, de près de 9 °C dans le Sud-Ouest et le centre du pays, d’environ 8 °C dans le Nord-Est et de près de 7 °C dans le Sud-Est.
Durant cet épisode, les températures maximales ont atteint 33 °C dans le Sud-Ouest et 32 °C sur le Languedoc-Roussillon. Elles ont été parfois supérieures à 30 °C sur Poitou-Charentes, le Limousin, le Centre, les Pays-de-la-Loire et même ponctuellement en Bretagne. Début octobre, les maximales ont même dépassé les records mensuels précédemment établis pour un mois d’octobre sur de nombreuses communes de l’ouest et du sud de la France.
Il faut remonter à 1985 pour trouver trace d’un épisode comparable : du 18 septembre au 3 octobre, la France avait connu cette année des températures exceptionnelles, notamment tout début octobre.


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Episode pluvieux exceptionnel du 1er au 9 novembre 2011 sur les régions méditerranéennes

Un épisode de fortes précipitations a affecté durablement le Sud-Est de la France au début du mois de novembre 2011. Ces fortes pluies en provenance de la mer Méditerranée ont affecté le relief des Cévennes et le Languedoc dans un premier temps, puis une grande partie du sud-est de l’Hexagone ainsi que la Corse ensuite. Cet épisode est particulièrement remarquable par sa durée et l’extension spatiale des forts cumuls enregistrés. Les quantités de pluie enregistrées sur la période s'échelonnent généralement de 200 à 400 mm, y compris sur les zones de plaine ou littorales. Sur les reliefs des départements de la Lozère, de l’Ardèche et du Gard, les cumuls sont généralement compris entre 500 et 700 mm; ils atteignent très localement plus de 800 mm (soit l'équivalent de 6 mois de précipitations). En seulement 9 jours, ces quantités de précipitation dépassant souvent les 300 mm, battent parfois les records mensuels pour un mois de novembre (pour des stations ouvertes depuis plus de 50 à 60 ans). En général, ces cumuls de pluie représentent l'équivalent de 2 à 3 mois de précipitations pour ces régions.
Ces fortes pluies ont entraîné des crues et des inondations d’ampleur exceptionnelle. Les vents d'Est ont également soufflé violemment sur le littoral méditerranéen avec des rafales atteignant 150 km/h. De fortes vagues de plus de 4 m ont touché les côtes varoises, la côte d’Azur et le littoral Ouest de la Corse.


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Tempête hivernale « Joachim » des 15 et 16 décembre 2011

Après la persistance des conditions anticycloniques de l’automne, la circulation générale sur l’Europe a subitement changé vers la fin du mois de novembre avec l’apparition d’un flux d’ouest rapide. Les premières grosses tempêtes hivernales ont alors affecté le nord de l’Europe. La France a finalement été touchée par une forte tempête (nommée « Joachim ») mais ne présentant pas le caractère exceptionnel des tempêtes Xynthia (27 et 28 février 2010), Klaus (24 janvier 2009) ou de Lothar (25 et 26 décembre 1999) et Martin (27 et 28 décembre 1999). Néanmoins, bien que la vitesse des vents n’ait pas présenté de caractère exceptionnel, l’étendue des régions concernées par cette tempête a été importante : des rafales de vent supérieures à 100 km/h ont concerné un peu plus du quart du territoire français. Les rafales de vent les plus fortes ont été enregistrées sur les reliefs du massif Central et des Vosges ainsi que sur le littoral atlantique. A l'intérieur des terres et hors zone de relief, les rafales de vent ont généralement été comprises entre 90 et 110 km/h.

Quelques rafales observées les 15 et 16 décembre 2011 :
- 212 km/h au sommet du Puy-de-Dôme (1465 mètres d’altitude)
- 168 km/h au Ballon de Servance (1213 mètres d’altitude dans les Vosges) ;
- 156 km/h à la Pointe de Chemoulin (Loire-Atlantique) ;
- 141 km/h à l’Ile de Ré (Charente-Maritime) ;
- 139 km/h à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ;
- 133 km/h à la Pointe du Raz (Finistère) ;
- 127 km/h à Clamecy (Nièvre);
- 126 km/h à Vannes (Morbihan) ;
- 119 km/h à Saint-Agnant (Charente-Maritime) ;
- 116 km/h à Brest (Finistère) ;
- 115 km/h à La Roche-sur-Yon (Vendée) ;
- 112 km/h à Châteauroux (Indre) ;
- 110 km/h à Saint-Etienne (Loire) ;
- 107 km/h à Poitiers (Vienne) ;
- 105 km/h à Toulouse (Haute-Garonne) ;
- 104 km/h à Nantes (Loire-Atlantique) ;
- 103 km/h à Bourges (Cher), Tours (Indre-et-Loire) ;
- 100 km/h à Niort (Deux-Sèvres) ;
- 98 km/h à Laval (Mayenne), Melun (Seine-et-Marne) ;
- 96 km/h à Paris, Caen (Calvados), Rennes (Ille-et-Vilaine) ;
- 91 km/h à Roissy (Val-d'Oise).







*  moyenne de référence 1971-2000
**  depuis 1900
*** moyenne de référence 1991-2000 


mercredi 4 janvier 2012

2011 le grand show!!



2 heures de videos

d' images insolites, de phenomenes... tout ca juste en 2011

Merci Honolulu

 

lundi 2 janvier 2012

Beebe, suite et fin?

Les merles tombent du ciel pour la deuxième année A nouveau sur la ville de Beebe, Arkansas plus susceptible d'etre un fait criminel plutôt que un phénomène surnaturel.
Les autorités dans la petite ville des Etats-Unis ont déclaré dimanche que les quelque 200 oiseaux morts qui jonchent les rues - exactement un an après que 4000 ait chuté et déclenché une frénésie médiatique et des prophéties apocalyptiques.
Dans un communiqué, Genny Porter de l'Arkansas et la Commission des poissons a déclaré: «Nous savons qu'il y avait des preuves de feux d'artifice lancé contre le perchoir, et ce n'est pas une coïncidence."
La plupart des scientifiques ont finalement accepté queles milliers de morts de l'année dernière ont été causés lorsque les oiseaux ont été effrayés par des feux d'artifice et ont volé dans les bâtiments, les arbres et les uns des autres.
La police à Beebe a déclaré l' interdiction d'urgence sur les feux d'artifice dans le but d'éviter une répétition de ces événements bizarres, mais cela n'a pas empêché les premiers oiseaux de commencer à tomber sur le sol autour de 19h00 le samedi soir.
Les fonctionnaires déclarent que cette fois-ci des poursuites pénales sont possibles si les suspects sont trouvés.


Read more: http://www.foxnews.com/us/2012/01/02/officials-say-raining-arkansas-blackbirds-was-criminal-not-supernatural/#ixzz1iIivzSfu




Merci Honolulu;)

Japon, Nouvelle-Zelande, comme un gout de déja vu....


1 janvier 2012. En Nouvelle-Zélande, ont été enregistrées des vibrations du sol à quelques kilomètres de la ville mal connue de Christchurch, qui était pratiquement rasé  par un puissant séisme il ya un an. Secoué aussi les îles japonaises. Le long de la côte a été enregistrées un tremblement de sept points. L'épicentre était situé à 500 kilomètres de Tokyo, mais le séisme a été ressenti là-bas.



Nouvelle-Zélande: Ile du Nord une inondation s'est produite, et l'île du Sud - un tremblement de terre, selon newsru.com Des pluies torrentielles incessantes ont causé des inondations massives en Nouvelle-Zélande . Le coup principal est tombé sur les zones sinistrées à côté de la baie de Plenty. En conséquence, ont été annulés les divertissement de Noel dans la capitale Wellington et à Coromandel Peninsula. Fermeture des principales autoroutes. Il y avait des rapports de premières victimes. Les troubles sur l'île et le Sud -  marqué regain d'activité sismique. Un séisme de magnitude 4,8 a été enregistré à 10 km à l'est de la ville de Christchurch - la deuxième ville du pays. Des répliques ont été répétés dans la même zone à des intervalles de 37 minutes. 





Cet après-midi, un séisme au Japon de magnitude de 7,0. Puissante force de tremblements de jusqu'à 4 points sur l'échelle japonaise a secoué  Tokyo, selon ubr.ua Le séisme s'est produit à 14h27 heure locale a 486 kilomètres au sud-est de Tokyo, les séismes se produisent à des profondeurs de 371 km. .Il est rapporté que les plus fortes répliques ont été ressenties dans les préfectures de Tokyo, Miyagi, Fukushima, Ibaraki, Tochigi, Gunma, Chiba, Kanagawa . 

dimanche 1 janvier 2012

Les feux d artifice frappent encore au meme endroit !!

Image de 2011
LITTLE ROCK, Arkansas - Des milliers de merles morts  dans une ville du centre de l'Arkansas au réveillon du Nouvel An dernier, après que des feux d'artifice les ont effrayé de leur perchoir.
Les responsables ont fait état samedi d'un accident similaire en 2012 .

La Police à Beebe fait état de dizaines de merles tombés morts, incitant les agents à l'interdiction du tir de feux d'artifice par les résidents samedi soir. 
Il n'était pas immédiatement clair si des feux d'artifice étaient de nouveau à blâmer, mais les autorités n' ont pas pris de risques .

http://www.washingtonpost.com/national/dead-blackbirds-fall-again-in-ark-town-where-thousands-fell-from-sky-last-year/2012/01/01/gIQAi5FWTP_story.html

 
1 janvier 2012 - BRUSQUE PERTURBATION IONOSPHÉRIQUE: Aujourd'hui, environ 1320 TU, une vague d'ionisation a balayé la haute atmosphère en Europe après avoir déclenché une autre tache solaire AR1389 flare M2 classe solaire. "Il y avait une très nette perturbation ionosphériques soudaine sur mes instruments de radio VLF", rapporte Rob Stammes, qui envoie ces données à partir du Centre de lumière polaire dans les îles Lofoten, en Norvège. Prévisionnistes estiment a 40% de chance de plus de M-fusées pendant les prochaines 24 heures. Il ya aussi un risque de 5% de X-fusées. Les vents solaires du trou coronal voir ci-dessous devrait frapper la Terre le 2 janvier. Space Weather -
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